Magali et moi avons avancé le concept de psychodrame, je vous en fais un petit compte rendu :
1- Le récit se fera en huis clos. Il n’y aura pas de MJ, donc les joueurs se concerteront pour déterminer le cadre au départ. Exemple : des potes partant en vacance dans un chalet en montagne, une fête organisée pour l’anniversaire de l’un d’eux, en croisière sur un bateau… Le décor est libre, mais doit être fermé. (ça ne vous rappelle pas des films ?) On jouera dans le présent, car je ne vois pas d’autres époques plus intéressantes et plus facile à jouer pour ce jeu.
On définit également à cette étape la nature des liens entre les personnages : Famille, amis, co-détenus…
2- Chaque joueur définit chez son personnage des éléments qui peuvent être source de tension et que les autres connaissent ou connaîtront rapidement. Exemple : Traits de caractère, histoire personnelle pouvant impliquer un autre personnage, et aiguiser la situation actuelle. Les joueurs saisissent à la volée les propositions pour créer des griefs. Les griefs sont des traits purement négatifs à l’égard des autres PJ. Il est également possible de créer des sympathies (qui feront prendre partie durant les conflits).
3- Chaque joueur décide d’un secret le concernant ou concernant un autre personnage et dont il est au courant.
Je vais définir ici le concept de refoulement :
Durant la partie, un PJ peut lancer une accusation complètement fabriquée à l’adresse d’un autre PJ. Le conflit décidera de qui a raison. Ainsi, le groupe de personnes peut se retrouver plongé dans le doute.
Si j’accuse Paul d’avoir volé les bijoux de grand-mère, le joueur qui joue Paul n’ayant pas décidé que son personnage ait commit cet acte, soit son personnage est innocent, soit il a refoulé son acte et a « décidé » qu’il ne s’en souviendrait pas.
Ainsi, selon l’évolution du conflit, plusieurs dénouements sont possibles face à ces accusations : soit l’accusateur ment, soit l’accusé ment, soit il a commis le méfait, soit on l’accuse à tort…
(bien sur, il faudra sans doute restreindre les possibilités d’accusation pour ne pas que ça devienne le festival de la délation…)
4- Les joueurs vont maintenant choisir secrètement l’objectif de leur personnage, qui doit nécessairement se heurter à des difficultés, en fonction de la situation et des gens avec qui le personnage se retrouve.
Ce but est indestructible. Le personnage ne voudra jamais abandonner son but, c’est l’un des moteurs de l’entropie dramatique.
Les conflits se joueront avec des cartes à jouer, facilitant la véhémence et l’emportement dans l’interprétation des personnages et permettant de garder son jeu à couvert pour dévoiler les cartes de façon claire au milieu de la table.
Un joueur en attaque un autre et pose sa carte au milieu de la table, le joueur attaqué doit se défendre, d’autres peuvent prendre parti.
Quant au nombre de joueur maximum, on ne sait pas encore de combien il pourra être, cela dépendra en grande partie du nombre de cartes nécessaires. On pense pouvoir jouer au moins de 2 à 6.
Magali et moi avons avancé le concept de psychodrame, je vous en fais un petit compte rendu :
1- Le récit se fera en huis clos. Il n’y aura pas de MJ, donc les joueurs se concerteront pour déterminer le cadre au départ. Exemple : des potes partant en vacance dans un chalet en montagne, une fête organisée pour l’anniversaire de l’un d’eux, en croisière sur un bateau… Le décor est libre, mais doit être fermé. (ça ne vous rappelle pas des films ?) On jouera dans le présent, car je ne vois pas d’autres époques plus intéressantes et plus facile à jouer pour ce jeu.
On définit également à cette étape la nature des liens entre les personnages : Famille, amis, co-détenus…
2- Chaque joueur définit chez son personnage des éléments qui peuvent être source de tension et que les autres connaissent ou connaîtront rapidement. Exemple : Traits de caractère, histoire personnelle pouvant impliquer un autre personnage, et aiguiser la situation actuelle. Les joueurs saisissent à la volée les propositions pour créer des griefs. Les griefs sont des traits purement négatifs à l’égard des autres PJ. Il est également possible de créer des sympathies (qui feront prendre partie durant les conflits).
3- Chaque joueur décide d’un secret le concernant ou concernant un autre personnage et dont il est au courant.
Je vais définir ici le concept de refoulement :
Durant la partie, un PJ peut lancer une accusation complètement fabriquée à l’adresse d’un autre PJ. Le conflit décidera de qui a raison. Ainsi, le groupe de personnes peut se retrouver plongé dans le doute.
Si j’accuse Paul d’avoir volé les bijoux de grand-mère, le joueur qui joue Paul n’ayant pas décidé que son personnage ait commit cet acte, soit son personnage est innocent, soit il a refoulé son acte et a « décidé » qu’il ne s’en souviendrait pas.
Ainsi, selon l’évolution du conflit, plusieurs dénouements sont possibles face à ces accusations : soit l’accusateur ment, soit l’accusé ment, soit il a commis le méfait, soit on l’accuse à tort…
(bien sur, il faudra sans doute restreindre les possibilités d’accusation pour ne pas que ça devienne le festival de la délation…)
4- Les joueurs vont maintenant choisir secrètement l’objectif de leur personnage, qui doit nécessairement se heurter à des difficultés, en fonction de la situation et des gens avec qui le personnage se retrouve.
Ce but est indestructible. Le personnage ne voudra jamais abandonner son but, c’est l’un des moteurs de l’entropie dramatique.
Les conflits se joueront avec des cartes à jouer, facilitant la véhémence et l’emportement dans l’interprétation des personnages et permettant de garder son jeu à couvert pour dévoiler les cartes de façon claire au milieu de la table.
Un joueur en attaque un autre et pose sa carte au milieu de la table, le joueur attaqué doit se défendre, d’autres peuvent prendre parti.
Quant au nombre de joueur maximum, on ne sait pas encore de combien il pourra être, cela dépendra en grande partie du nombre de cartes nécessaires. On pense pouvoir jouer au moins de 2 à 6.
Voici Ervin Connelly personnage pour Démiurges.
C’est un exemple d’utilisation du questionnaire pour la création d’un personnage.
Voici les croquis d’Enguerrand, mon personnage de Rolemaster, réalisés sur des feuilles de notes. Nous jouons dans l’univers de Zähir, univers médiéval fantastique créé et masterisé par Touffy-Chouchen.
Enguerrand est un rôdeur semi-homme du haut. Il semble n’avoir que 18 ans, mais possède une carrure à faire pâlir Conan.
J’ai réalisé cette série lundi et mardi durant une session consacrée au dessin de nu à la tablette graphique.
Nous avons travaillé sur Corel Painter, chaque pose durait 10 minutes.
Les fonds parfois kitsch à souhait servaient d’éléments perturbateurs. J’ai parfois tenté de me rapprocher d’un rendu traditionnel et à d’autres moments, le jeu ou le processus était prioritaire sur le rendu.
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• Kit de découverte de Démiurges… 95%
• Les Cordes Sensibles… 90%
• Space Rōnin… 75%
• Bienvenue à Poudlard 2… 35%
• La Mélodie des Orphelins… 30%Archives
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